LE JAZZ NE SERAIT PAS CE QU’IL EST SANS SON TALENT, SA PERSONNALITÉ, SA JOVIALITÉ.
Jean-claude Naude était un musicien rare, reconnu et aimé des ses pairs. Emplit d’une grande culture musicale, c’est l’âme du Jazz et du Blues qu’il affectionnait particulièrement.
Il fut un grand ambassadeur du Jazz avec son grand orchestre DIxieland parisien dans les années 60.
Il a édité un certain nombre de disques avec son grand orchestre et a réjouit les amateurs de jazz dans les plus célèbres clubs de la capitale avec des formations plus réduites, un peu bohèmes, ce qu’il aimait par dessus tout, ce qui ne lui enlevait pas une exigence artistique très sophistiquée tout en étant humble, ce qui est la marque des Grands hommes.
Puis il collaborera avec Jacques Martin et les orchestres de Bob Quibel, Jean Lefevbre et bien d’autres…. pour lesquels il composera, arrangera et interprétera avec sa célèbre trompette, Son hommage à Nino rota qu’il orchestra et dirigea pour la télévision française lui valu les plus grands éloges du maitre lui-même. Il était italien dans l’âme, L’Italie, Fellini …. c’était un peu lui.
Né à Amiens en 1933 de parents béarnais. Jean–claude NAUDE orchestre étudiant.
Un Béarnais de Picardie, c’est assez rare.
Jean-Claude Naude pianiste, trompettiste, fréquente le conservatoire d’Amiens et joue au début de sa carrière comme trompettiste pour l’orchestre de Raymond Fonsèque et avec Georges Arvanitas. En 1955, il commence à travailler avec Maxim Saury, une association qui durera une décennie.
Il a également joué du piano avec Raymond Fonsèque en trio avec le tromboniste Luis Fuentes. Il a dirigé ses propres big bands dans la seconde moitié des années 1960, et a joué avec Gerard Badini, Jacky Samson et Andre Paquinet. Dans les années 1970, il travaille avec Claude Bolling et dans les années 1980 avec Bob Quibel.
Sa rencontre avec Martine sa compagne, fut le plus beau des cadeaux que la vie ait pu lui offrir.
